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30 octobre 2010

L’opacité des uns, la transparence des autres

Ristourne est un chat amène. Personne ne le rebute a priori. Maurice et Léa se désoleraient de lui voir faire la fête au syndic s’ils ne connaissaient son allergie aux chats. Ce petit plaisir n’est pas anodin car en garçon charmant qu’il est, cet homme ne veut se départir d’une attitude répondant en tous points aux critères de la bienséance. Sans cette stricte observance, il ne saurait pratiquer son métier, sa mission, qu’il n’envisage pas sans une solide bonne conscience.
Monsieur H. (ne le nommons pas) est revenu en rapportant le livre emprunté qu’il a littéralement dévoré. Maurice et Léa chassèrent leur chat afin qu’il n’en rajoute pas dans un concours obscène où qui enjôle par nature et qui flagorne par profession.
La dette ne fait aucun doute. Aussi Maurice et Léa laissèrent-ils une nouvelle fois monsieur N. faire son numéro, en pensant que c’est un moindre mal — jusqu’au printemps en tout cas. Il emporta cette fois-ci le tome 3 de L’Homme sans qualités.



28 octobre 2010

5 moyens de transformer votre vie

— « Le soir de ce même jour arriva un télégramme, et l’après-midi du lendemain, Agathe.
La sœur d’Ulrich débarqua avec peu de bagages, selon qu’elle avait rêvé de tout laisser derrière elle.
Néanmoins le nombre de valises ne correspondait pas tout à fait au précepte : Jette tout ce que tu possèdes, jusqu’à tes souliers. Quand Ulrich en fut informé, il se mit à rire : deux boîtes à chapeaux avaient même échappé au feu.
Le front d’Agathe prit l’expression charmante de l’offensée qui réfléchit en vain à l’offense.
Ulrich avait-il raison de critiquer l’expression imparfaite d’un sentiment qui avait été vaste et exaltant ? »

La sérénité de Maurice a fait long feu. Les ponts de chemin de fer n’y invitent guère. Déjà s’être risqué à l’évoquer suite à un passage inopiné d’éléphants était téméraire. Faudrait-il régulariser le passage des éléphants, les jours de pluie de préférence, sous les fenêtres du 87 boulevard de la Fraternité, afin que Maurice s’installe durablement dans cette enviable état d’esprit ? Il est à craindre que la routine l’emporterait, les éléphants s’épuisant en vain à donner à Maurice un début de tranquillité.
N’exagérons rien. Maurice n’a jamais connu que l’état d’inquiétude, une inquiétude de lui-même pour l’essentiel, ce lui-même inquiet de ne pas s’inquiéter davantage des autres, de Léa d’Alain…
L’opacité du moment, des êtres et des choses, conduit Léa à choisir un livre laissé en cours, pense-t-elle, par un des précédents bénéficaires de la bibliothèque, dans l’intention de prenant le relai. Le marque-page à la page 208 du deuxième volume de L’Homme sans qualités vante « 5 moyens de transformer votre vie ». Parmi ceux-ci, « l’anglais dans un fauteuil », « la passion du dessin va transformer votre vie » et surtout


26 octobre 2010

Une gare, une valise, Alain

Depuis qu’Alain ne vient plus, Maurice et Léa se demandent ce qu’il devient ou, ce qu’il peut bien devenir, ou, ce qu’il est devenu. Jamais lors de ses précédentes absences Maurice ne s’était questionné de la sorte. Alain était là-bas, et c’était tout. Avec Léa il se questionne. Parfois ils voient le pire, mais ça ne dure pas trop, l’image morbide s’atténue, s’efface, et finit par passer pour un banal cauchemar que le réveil vainc — provisoirement.

— « J’ai toujours aimé les gares ; les hommes s’y montrent généralement plus tendres qu’ailleurs ; on les voit pleurer quelquefois. Et puis, c’est joli en tant que spectacle, le soir surtout. L’odeur de la fumée me plaît aussi, depuis toujours. »

Ici, Maurice voit Alain. Les gares lui évoquent Alain une valise à la main. Alain est quelqu’un attaché à une valise.

25 octobre 2010

Excès de vitesse

— « En sortant de là, je me suis retrouvé sur le boulevard ; il faisait presque nuit, il pleuvait légèrement. Il n’est pas meilleur temps pour rentrer en soi-même, au chaud. C’était une bonne occasion de remettre au jour d’anciennes impressions recouvertes d’une couche de poussière. On a grand tort de ne pas faire cela plus souvent. »

Léa s’interrompit.
Maurice écrit dans son coin. Maurice écrit quand Léa lit. Il recopie. Il recopie si vite qu’il a le sentiment que c’est lui qui guide la lecture de Léa.
Il écrit : « C’est vers douze ans que j’ai lu les livres de Jules Verne, presque tous. Toujours est-il que je ne les ai pas aimés — à l’exception du Tour du monde en quatre-vingts jours et de Michel Strogoff. Mais pourquoi ? Parce que l’on m’avait imposé cette lecture instructive, peut-être. Aujourd’hui encore, la science m’ennuie. »

23 octobre 2010

Une dangereuse leçon de perspective

C’était l’idée de Maurice. Souvent les idées sont de Léa. Les idées de Maurice, il les garde pour lui — ou bien n’en aurait-il guère à
partager ? Cette fois-ci, cette idée-là, Léa l’accueillit avec joie.
— Alors on y va.
Nous étions dimanche. Comptons les dimanches sans promenade. Ça s’embrouille. Sauront-ils seulement encore se promener, eux qui n’auraient jamais su sans les leçons des livres et celles de Sara qui n’en revenait pas qu’on eût du goût pour le kitsch des jardineries. Maurice et Léa se défendaient mollement. C’était inavouable. Ça leur appartenait.
Une fois sur le pont, ils attendirent le passage d’un train.
Maurice guette un panache de fumée bien qu’il sache que c’est idiot. Léa s’est accoudée sur le mur de pierre, elle fixe le point d’horizon où tous les traits se rassemblent pour donner une leçon de perspective.
Un train se signale. Léa s’empare du bras de Maurice, à l’arracher…


21 octobre 2010

L’oncle de Turin et le nez de Léa

Maurice ne s’est pas fait si mal en tombant dans l’escalier. Il a craint pour son nez — bien que son intégrité ait déjà résisté à un nombre incalculable de gadins. Léa le lui a soigné en parlant du sien, qui se cassa dans un escalier, aussi, chez son oncle de Turin, qui était médecin. « Ça tombe bien » lui avait-il dit. Léa aimait cet oncle, alors elle lui pardonnait son humour.
On disait dans la famille que cet oncle avait appris à relativiser.
Léa apprit à aimer son nez, à la longue. Maurice l’a toujours aimé ce nez tout cabossé. Comme l’hôpital qui se moque de la charité, répondait Léa.

18 octobre 2010

Vingt centimes

— « Salomon déclara, comme d’habitude, qu’il avait assez travaillé pour aujourd’hui ; qu’il était fatigué ; qu’il n’avait pas envie de mourir jeune et de surmenage ; qu’il reprendrait son travail demain ; qu’il lui restait d’ailleurs vingt centimes, de quoi vivre heureux pendant deux jours. »

Maurice fouilla au plus profond de ses poches. En insistant un peu, il y trouva vingt centimes. Ce hasard le réjouit. C’était le présage de deux journées heureuses — sauf à désespérer de la littérature.

16 octobre 2010

Des temps aussitôt plus sombres (ou Le cours du livre sur les marchés)

— « Růžena, j’ai vendu le livre que nous avons lu ensemble pour m’acheter du faux pâté de foie, nous allons le partager Thomas et moi. Ce ne sera pas un partage équitable, parce que Thomas n’aura que la croûte, mais reconnais que Thomas peut s’élancer sur les arbres pour chasser un oisillon ou bien aller flairer un trou de souris. Pardonne-moi, Růžena, d’avoir vendu ton livre. Il y avait dedans des mots qui te plaisaient, il y avait une phrase que tu aimais. Nous tournions impatiemment les pages, nous avions peur que la fin soit trop proche, et pourtant nous nous en réjouissions, nous étions alors à la campagne, au chalet, nous ne pouvions pas sortir parce que dehors il pleuvait à verse et nous lisions ensemble, tu étais toujours quelques lignes en retard
sur moi, mais j’attendais toujours afin que nous tournions ensemble la page. »
— Attends-moi Léa.

Ristourne se doute-t-il qu’il fut Thomas dans un livre ?
Ristourne ne se doute de rien, il dort, il a mangé, il est bien au chaud, il est chat.
Léa pense au syndic. Il n’a toujours pas rapporté le livre. Un sursis ? De là à sacrifier le livre d’Emmanuel Bove. Voudrait-il maintenant se payer livre après livre, goutte à goutte ? non pour se rembourser — il n’ignore pas le prix des livres au poids — mais en appuyant là où ça fait mal.
Léa ne supporte pas que le syndic s’installe au cœur de cette lecture. Le chat s’en effraie.
— Si nous sortions.
— Il pleut.
— Parce qu’il pleut, justement.
— On ferme à clef ?

14 octobre 2010

Des temps meilleurs (une pause)

Depuis le passage des éléphants, à moins que ce soit grâce à Montaigne, Maurice est plus serein. Songeur, mais serein. Serein et plus disponible (rassuré, curieusement ?). Léa le perçoit sans savoir à qui, de Montaigne ou des éléphants, il faudrait l’attribuer.
Ou à la conviction de la pluie ? Ou à l’indécision du chat ? Ou au rire de Léa ?

12 octobre 2010

Le nouveau passage des éléphants

Maurice regarde par la fenêtre. Il pleut. Ristourne fait des palinodies de chat avant de sortir, ou pas. Une théorie de camions rouge et jaune rend au boulevard de la Fraternité un air enfantin et joyeux. Les klaxons ne sont pas tous d’accord avec cette appréciation.
Léa pioche dans Montaigne. Elle n’a jamais pu se décider à le lire. Pourtant, la rue perpendiculaire au coin du 87 porte son nom.
— Maurice, tu peux fermer la fenêtre s’il te plaît.
— C’est le chat, il ne sait pas se décider.
— Le chat a bon dos.
— Je t’assure Léa, dès qu’il aura opté pour un côté ou l’autre, je fermerai la fenêtre.
— C’est quoi tous ces klaxons ?
— Un cirque, enfin c’est à cause d’un cirque tout ce bazar que ça râle comme ça.
— Faut toujours qu’il y ait des rabats-joie.
— Il doit s’installer place de la Girafe.
— Sans doute Maurice.
— On entend même barrir les éléphants !
— Sans doute Maurice.
Maurice se tourne vers Léa pour vérifier son effet.
Mais si bien sûr que je ris, Maurice, tu es si drôle.

— « En mes écrits mêmes, je ne retrouve pas toujours l’air de ma première imagination ; je ne sais pas ce que j’ai voulu dire, et m’échaude souvent à corriger et y mettre un nouveau sens, pour avoir perdu le premier, qui valait mieux. »

10 octobre 2010

Il était une fois des fleurs boulevard de la Fraternité

— « Il ne voyait les fleurs, le sous-bois ou le bord de la mer qu’à travers une vitre qui l’en séparait. Le spectateur qu’il était ne pouvait pas rentrer dans l’image et n’avait accès qu’à l’idée que s’en faisait son cerveau désolé. Il devait se contenter du souvenir de ces paysages ou de ces fleurs dans un vase. S’il voyait s’animer un bout du monde, il n’en faisait pas partie. Il en était toujours écarté. Du reste il lui suffisait
de voir des fleurs, le sous-bois ou la plage pour les priver de toute réalité. »

Les promenades dominicales se raréfiaient. Il y avait toujours une raison, pas toujours exprimée, alors que jusqu’ici il n’y avait eu besoin d’aucune raison pour aller se promener dans les jardineries aux confins de la ville, voire au-delà quand Sara entraînait Maurice et Léa dans son sillage. On pourrait dater cette modulation depuis que Maurice arpente la ville pour des raisons pécuniaires — si cette explication n’était pas trop paressseuse.
Et puis Sara ne s’est plus manisfestée depuis l’histoire avec Walter — sans imaginer pour autant un rapport de cause à effet.
Sara n’a rien de commun avec les femmes qui savent aimer comme elles seules. Elle reproche à Léa de savoir aimer comme une femme se devrait d’aimer, comme elle aime Maurice. Ça l’amuse plus que ça la désole. Ça finit par la toucher. Ça finit par l’inquiéter.
Elle aime sa sœur non comme on doit aimer une sœur, mais comme elle aime sa sœur on ne sait souvent pas aimer.
Il est arrivé que Sara ne se manifeste plus des années durant sans pour autant s’exiler dans une patagonie tasmanienne. Elle se promène dans les pensées de Léa qui invente alors une Sara composée comme un palimpseste confondant plusieurs âges où se bousculent des événements où se disputent le grave et le futile.
Maurice voit souvent Alain en se regardant dans la glace. Il y voit aussi son grand-père Emmanuel comme il l’a inventé, et puis son père…

7 octobre 2010

Les détails du grand chêne

Nous avons déjà vu que de son voyage à Amsterdam, Maurice ne garde à l’esprit que la porte ceinte d’un blanc indicible de La Ruelle de Vermeer, alors que, sur place, il s’était perdu en conjectures devant une autre porte — au risque d’en perdre la raison. Certes. Elle l’avait surtout intrigué, amusé, avant qu’il passe son chemin en imaginant Descartes au volant d’une DS 21 noire.



Plus tard, il s’égara à établir la nomenclature exhaustive des produits généreusement présentés par la maison Eichholtz, par défi, en suivant la méthode d’enregistrement des feuilles d’un arbre qu’il reçut de son grand-père Emmanuel (qui concédait que c’était tout de même plus facile en hiver). Or, non seulement il oublia ces détails par million, comme parvenu à B, A est déjà oublié, mais il ne resta rien de cet épisode jusqu’à maintenant où Maurice retrouve ce nom (à un « t » près) dans un dictionnaire français-allemand (= du chêne). La porte ceinte d’un blanc indicible de La Ruelle de Vermeer avait tout effacé, ce blanc qui s’oppose à toute idée de détail. Mais à son tour, un blanc misérable le recouvra, et Maurice est impuissant à se rappeler l’essence de ce blanc irréductible à toute reconstitution profane, si ce n’est à toute représentation.

5 octobre 2010

L’allemand première langue

Léa a fait allemand première langue. Son père aurait préféré l’anglais, plus contre l’allemand que pour l’anglais. Sa mère a insisté en disant :
« Justement. » Léa faisait le minimum, plus contre le professeur que contre l’allemand. Maintenant, elle regrette de ne pas lire tous ces auteurs de langue allemande en allemand pour traduire elle-même les passages qu’elle lit à haute voix à Maurice — qui a fait un peu d’espagnol avant de se consacrer plus tard à la langue d’oc limousine.
— « Man tut gut, gewisse Dinge, die sich nicht mehr ändern werden, einfach festzustellen, ohne die Tatsachen zu belauern oder auf nur zu beurteilen. So ist mir klar geworden, daß ich nie ein richtiger Leser war. In der Kindheit kam mir das Lesen vor wie ein Beruf, den man auf sich nehmen würde, später einmal, wenn alle die Berufe kamen, einer nach dem andern.* »


* L’on fait bien de constater simplement certaines choses qui ne peuvent pas changer, sans déplorer les faits, ou même les juger. C’est ainsi qu’il m’est apparu clairement que je ne serais jamais un véritable liseur. Lorsque j’étais enfant, je considérais la lecture ceomme une profession qu’il faudrait assumer, plus tard, un jour, lorsque viendrait le tour des professions.
(traduction de Maurice Betz)

3 octobre 2010

De plus en plus de questions

— « Peut-être voyage-t-il encore toujours, comme c’était son habitude. Peut-être la nouvelle de sa mort, écrite de la main du domestique étranger, en mauvais anglais ou en quelque langue inconnue, quitte-t-elle en ce moment je ne sais quel continent lointain. Peut-être aussi cet homme ne donnera-t-il même pas signe de vie, s’il doit quelque jour survivre seul à son maître. Peut-être tous les deux ont-ils disparu depuis longtemps et se sont inscrits sur la liste des passagers d’un bateau perdu en mer, sous des noms qui n’étaient pas les leurs. »
— Léa, dis-moi, tu voulais me le cacher pour m’épargner ?

Maurice a lu Rilke après Léa et s’il a lu ce passage à Léa, c’est parce qu’il sait que Léa l’avait aussi remarqué mais qu’elle n’était pas allée jusqu’à le lire à haute voix à Maurice. C’est comme si Léa avait voulu cacher quelque chose de terrible à Maurice.


1 octobre 2010

Quand il suffit d’y mettre les manières

Le syndic d’immeuble est un garçon charmant. Grand, svelte, des cheveux de chef d’orchestre, portant des lunettes d’écaille comme avant lui plusieurs générations de professeurs de khâgne, il grimpe les escaliers du 87 boulevard de la Fraternité sans se départir de l’élégance que lui donnent à la fois sa grandeur d’âme et son écharpe de cashmere (il la porte en version originale), et, quand il cogne à la porte du septième, c’est avec le tact qui sied à un garçon charmant car c’est un garçon charmant depuis le jardin d’enfant où il apprit à se comporter en société.
Le terme est échu depuis seulement trois jours qu’il se dérange en personne pour rendre une petite visite à Maurice et Léa — et Ristourne malgré son allergie aux chats — afin de parler littérature. Il préfère toujours commencer par la littérature, des œuvres de l’esprit qui proposent une idée de l’immortalité, avant d’aborder les questions économiques qui, décidément, sont passablement chi-ântes. Sa manière de prononcer ce dernier mot qui, a priori, dénote dans un portrait jusque-là immaculé, écœure Léa au plus haut point, cependant moins que sa posture de garçon charmant épris de belles lettres. Sa manière de faire le tour de la bibliothèque, un doigt courant tout le long sur les reliures inégales comme sur les cordes d’une harpe, est celle d’un prédateur qui mesure combien il pourrait en obtenir : une misère.
Afin de rompre l’encerclement au plus court, Léa lui signe un chèque qu’il endosse aussitôt de deux coups de griffe. Il lui propose naturellement un délai d’encaissement, celui qu’elle voudra du moment que ce soit avant le prochain terme, dit-il sur un ton complice qui fait une partie de son charme.
Il repart aussi charmant qu’il était venu, non sans avoir emprunté un livre* — « Tiens ! je ne l’ai pas encore lu celui-là ! Les amis de mes amis ne sont-ils pas mes amis ? » — afin d’être obligé de revenir pour ne parler cette fois-là que de littérature, et seulement de littérature.

En effet, n’est-il pas lui même un personnage de roman de deux sous ?

* Mes amis d’Emmanuel Bove : « Le propriétaire m’a donné congé.
Il paraît que les locataires se sont plaints de ce que je ne travaillais pas. Pourtant, je vivais bien sagement. »