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3 mars 2011

Troisième, brève et dernière justification pour en finir avec l’épilogue,

et, sauf à espérer une hypothétique postface, conclure ce feuilleton littéraire et dessiné commencé il y a un an tout juste

« Une ligne entraîne l’autre, toujours… je dessine quelque chose qui me donne subitement l’idée de dessiner quelque chose d’autre qui me donne aussitôt l’envie de dessiner, etc. Voyez-vous, je dessine, puis je réfléchis. Pour moi, c’est une activité littéraire, morale. »

1 mars 2011

Deuxième justification toujours en guise d’épilogue

« Entre toutes les manières variées de commencer un livre aujourd’hui pratiquées aux quatre coins du monde connu, la mienne est, j’en suis certain, la meilleure ——— et c’est sans nul doute la plus religieuse ——— ainsi, j’écris d’abord la première phrase ——— et pour la seconde, je m’en remets au Tout-Puissant.
Tous ces vétilleurs d’auteurs en mal d’une méthode, tous ces fols détaillistes de rien et bibeloteurs à grains et scrupules qui n’en finissent pas de chercher midi à quatorze heures, et qui, de leur porte sur la rue, hèlent leurs voisins et amis, convoquent leur parentaille au grand complet, le diable et son train avec ses marteaux, ses machines et tout son attirail, pour qu’ils les aident dans leurs fouilles délicates, seraient à jamais guéris de leur manie s’ils daignaient simplement observer comment chez moi une phrase suit l’autre et comment le plan marche sur les pas de l’ensemble.
Que ne me vîtes-vous, à demi soulevé de mon fauteuil, cramponné sur mon bras, et, les yeux levés, avec quelle assurance ! ——— cueillir au vol une idée, et parfois même en attraper une qui arrivait à peine à mi-chemin de ma comprenette.
Et, sans mentir, je crois avoir intercepté bien des pensées que le ciel destinait à quelque autre homme. »